Consultation sur les Zones d'Accélération des Energies Renouvelables à Bordeaux

Parmi ces projets, dont on peut douter de l'intérêt et de l'impact, des mises en garde sont de rigueur :

Le développement des pompes à chaleur doit répondre à un cahier des charges précis, comme en appartement où les copropriétés imposent qu'aucun préjudice esthétique, sonore ou thermique ne soit possible en fixant un cahier des charges précis sur le matériel et l'installation à réaliser. Etre caché de la vue, être à 40 DB max, ne pas comporter plus de tant unités, être coffré éventullement. On rappelle que les pompes à chaleur pour les moins performantes peuvent émettre beaucoup de déciblels, rejettent de la chaleur, sont peu perfomantes pas grand froid et sont une vraie pollution esthétique. Vu la configuration de la ville, ca parait difficile de déployer comme ca. Il faudra une étude d'impact préalable et un cahier des charges précis.

UNESCO, tourisme, cadre de vie et laideur des ombrieres et de l'hydraulique : c'est étonnant que dans une ville qui attirait pour sa qualité de vie et son héritage architectural, que la municipalité continue de pousser vers des projets qui ont un impact architectural sur une ville classée UNESCO. Je pense qu'il faut demander l'avis de l'UNESCO d'abord. Et ne pas oublier que les bordelais en ont marre de la bitumisation à gogo et de l'industrialisation architecturale à outrance de la ville. Les investisseurs vivent bien, nous moins.

Géothermie et étude d'impact : on manque de recul sur l'impact réel de la géothermie sur les sols, d'autres technologies sont en cours de développement, faut il précipiter la dépense publique trop tot dans des projets dont les technologies seront vite supplantées par d'autres avec un risque réel pour les sols. J'ai un doute, ca requiert une vraie réflexion et une étude d'impact.

3 points de mises en garde sur la réalisation de ces projets qui demandent une étude, un chiffrage, un audit bien plus conscienceux qu'un catalogue d'idées de la part de la mairie.