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La Tournée " les habitants au cœur du projet urbain!" - Pour en savoir plus

Les résultats de l'enquête

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Dans la continuité des échanges et ateliers thématiques menés avec les organisations professionnelles, commerçants, associations de quartiers et riverains depuis juin 2023, une enquête par questionnaire en ligne a été lancée entre février et mars 2024 sur la plateforme.  Cette mobilisation a permis d’offrir une vision précise des usages, des attentes et des préoccupations liées à ces espaces du quotidien. 

Qui a répondu ? Le profil des participants

L’enquête a permis de recueillir une large participation : 9 429 réponses exploitables, dont 80% issues de résidents Bordelais, témoignant d’un fort intérêt pour le devenir des terrasses.

 Les participantes et participants sont majoritairement des utilisateurs réguliers des terrasses : seuls 24 % déclarent ne jamais ou rarement les fréquenter hors saison.

La tranche d’âge 30-39 ans est surreprésentée, tandis que les 60 ans et plus apparaissent sous-représentés par rapport à leur poids réel dans la population bordelaise.
Malgré cela, les perceptions des terrasses restent globalement homogènes : peu de différences apparaissent selon les quartiers, le genre ou la catégorie socioprofessionnelle.

Les principaux écarts observés concernent surtout l’âge et les usages :

  • Les moins de 40 ans expriment une vision très positive des terrasses,

  • Les plus de 60 ans se montrent plus sensibles aux questions de bruit, de densité ou de circulation,

  • Des différences similaires s’observent entre utilisateurs réguliers et non-utilisateurs.

Quels résultats ? Ce que vous avez répondu

Un attachement partagé aux terrasses

Une très large majorité des répondants considère les terrasses comme des lieux agréables, qui contribuent à l’animation des quartiers, renforcent l’attractivité de Bordeaux, favorisent le tourisme, créent du lien social et procurent un sentiment de sécurité. Cette perception positive repose sur une pratique bien ancrée : plus de 65% des participants disent fréquenter très souvent une terrasse en été, un chiffre encore plus élevé dans l’hypercentre et aux Chartrons.

Une forte attente de végétalisation

Parmi les améliorations souhaitées, la végétalisation arrive en tête, citée par 56 % des répondants.
Elle est perçue comme un levier permettant d’embellir les espaces, d’apporter de la fraîcheur, mais aussi de structurer plus naturellement l’occupation de l’espace public.

Pour les non-utilisateurs de terrasses, les préoccupations se portent davantage sur :

  • Les nuisances sonores,

  • La propreté,

  • Et la fluidité des cheminements piétons.

Un véritable « désir de terrasses »

Quel que soit leur profil, les répondants expriment un fort soutien à la présence des terrasses dans la ville. En chiffres :

  • 90 % des participants souhaitent voir apparaître des terrasses éphémères en été ;

  • Seulement 10 % seraient favorables à une limitation du nombre de terrasses dans l’hypercentre ;

  • L’ouverture de terrasses pour d’autres commerces alimentaires est également bien accueillie (environ la moitié des répondants) ;

  • L’idée de rues sans terrasses n’est pas majoritairement soutenue (moins de 10 % des utilisateurs y sont favorables).

Des avis plus partagés sur le bruit

Les réponses montrent davantage de nuances concernant la question des nuisances :

  • 1 répondant sur 3, tous profils confondus, estime que les terrasses peuvent être sources de bruit,

  • Et cette proportion monte à 67 % chez les personnes qui les fréquentent peu.

  • 39% de ceux qui ne fréquentent pas les terrasses sont d’accord pour limiter le nombre de terrasses dans le centre-ville (contre 6% des utilisateurs)

  • 26% de ceux qui n’utilisent pas les terrasses sont favorables aux rues sans terrasses (contre 3% pour les utilisateurs des terrasses)

À l’inverse, les utilisateurs réguliers expriment une perception plus positive. Enfin, très peu de participants considèrent que les terrasses encombrent l’espace public, confirmant qu’elles sont globalement perçues comme bien intégrées.

Comment vos contributions ont directement nourri le futur règlement ?

Les résultats de la concertation et de l’enquête ont directement nourri l’écriture du nouveau règlement, qui entrera en vigueur début 2026. Ils ont permis d’identifier ls attentes prioritaires des habitantes et habitants, les points de vigilance exprimés par les riverains et les besoins formulés par les usagers réguliers des terrasses.

 Voici, point par point, comment vos contributions ont été intégrées.

Soutenir les commerçants

Les résultats montrent un attachement fort aux terrasses, perçues comme essentielles à l’attractivité, au lien social et à l’image de Bordeaux. Ces éléments, en plus de l’avis professionnels du métier, confortent la Ville dans l’idée de soutenir les commerçants et de sécuriser leur activité, notamment par :

  • La création d’un périmètre de sauvegarde des terrasses en centre-ville (soutenu par l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie)

  • La réduction de la redevance en cas de travaux (demande historique des commerçants)

  • L’élargissement de certaines occupations (y compris sur des places de stationnement), pour répondre au “désir de terrasses” exprimé par près de 90 % des répondants favorables à des formes nouvelles ou étendues notamment l’été.

Maintenir des règles essentielles

Si la majorité des participants associent les terrasses à une expérience positive, il est nécessaire de maintenir les dispositions historiques afin de garantir des espaces apaisés, propres, et accessibles. Ces dispositions sont maintenues :

  • Interdiction de la sonorisation des terrasses à l’exception du jour de la fête de la musique

  • Obligation de toilettes réglementaires (mise en valeur de l’expérimentation Ici Toilettes)

  • Obligation de gestion des déchets.

 Ces éléments se font également échos des préoccupations exprimées par les habitants (notamment les usagers réguliers des bars et des terrasses) autour de l’amélioration de la propreté et de l’accessibilité.

Améliorer l’expérience de la ville : embellir et harmoniser

La végétalisation des espaces étant la piste d’amélioration la plus souhaitée, elle figure bien parmi les évolutions du nouveau règlement, dans un contexte plus large d’amélioration de l’environnement des terrasses et de ses usages :

  • Renforcement de la végétalisation (notamment avec la gratuité, la végétalisation des platelages, des contre-terrasses, l’intégration de rues terrasses végétalisées)

  • Mise en place d’un véritable cahier des charges techniques et esthétiques afin de créer un environnement de qualité. Il s’agit de renforcer l’identité, la cohérence, la qualité d’ensemble afin de rendre la ville désirable. C’est une première pour la ville de Bordeaux (demande de l’UMIH)

  • Mise en place de cahier des charges spécifiques sur les places majeures de la ville afin de concilier l’exploitation des terrasses, la qualité de ville et la tranquillité des riverains.  C’est une première pour la ville de Bordeaux (sur le modèle de la démarche entreprise place des Chartrons)

Préserver la tranquillité… un enjeu nuancé mais identifié par les répondants, surtout les plus de 60 ans et les non-utilisateurs

Les constats concernant les nuisances sonores ont directement nourri plusieurs mesures du futur règlement :

  • Mise en place d’un périmètre de sauvegarde des terrasses dans le centre-ville

  • Mise en place de densités maximales sur les places majeures de la ville

  • Renforcement des contrôles et des sanctions

  • Augmentation des dispositions visant la lutte contre les nuisances sonores (mise en place de capteurs de bruit dans certains secteurs, accompagnement des établissements pour la mise en place de dispositif anti-bruit).

Ces dispositifs visent à garantir un meilleur équilibre entre convivialité et apaisement, conformément aux attentes exprimées.

Et maintenant ?

La Ville tient à remercier l’ensemble des habitantes, habitants, commerçants, associations et acteurs mobilisés. Vos contributions ont permis de construire un règlement plus clair, plus équilibré et plus juste, au service d’un espace public partagé.

 Le nouveau règlement entrera en vigueur au 12 janvier 2026.

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