Budget Participatif 2019
Quelles modalités pour améliorer le budget participatif de Bordeaux ?
La forêt du Port de la Lune
En cours d'évaluation
Toute présence de la nature en ville aidera à rendre l'air plus agréable et la ville capable de supporter les épisodes de chaleur.
Depuis plusieurs années, pour des raisons de sécurité contre les attentats, de nombreuses rues et places de la ville se couvre de cubes en béton (type « bloc stop »). Ces éléments de mobilier urbain enlaidissent considérablement les endroits dans lesquels ils sont installés. Et malheureusement, la menace terroriste risque de durer…Alors pourquoi ne pas faire de ces éléments de protection quelque chose de durable ? d’utile ? d’écologique ? de poétique ? Imaginez que ces cubes en béton d’environ 1m3 soient remplacés par des jardinières de taille équivalente, en bois par exemple.Chacun de ces cubes pourraient accueillir un arbre fruitier ou décoratif.Avec un tel volume, la masse doit pouvoir être proche de celle d’un cube de béton (3-400 kg ?), donc l’efficacité comparable en termes de sécurité. Et nombreux seraient les apports positifs que ces multiples arbres pourraient générer :- Une présence poétique de la nature, avec les variations saisonnières (fleuraison, fruits, feuilles d’automne etc.),- Une production alimentaire gratuite que les habitants pourraient récupérer (fruits),- Une présence accrue de la nature favorisant la biodiversité végétale et des insectes,- De l’oxygène en plus et du CO2 en moins, concourant à une meilleure qualité de l’air en ville,- De l’ombre et de la fraicheur pendant les épisodes de chaleur,- Des déchets compostables (bois de taille, feuilles),- Un point de rendez-vous pour des évènements de quartier,- Un support pédagogique et une connexion avec la nature pour tous… Bien sûr, ces effets ne seraient que plus visibles et sensibles si le nombre de ces arbres était élevé.Je ne sais pas combien de cubes de béton ont été installés en ville, mais, remplacés par des arbres, ce doit l’équivalent d’un bois, voire d’une foret ! Elle complèterait utilement les nombreux arbres existant déjà en ville... Une fois mise en place, la mairie serait propriétaire de cette forêt, et n’aurait qu’une gestion de l’arrosage à inclure dans les missions d’entretien des espaces verts. Mais on pourrait aussi imaginer associer des écoles, des classes, ou de simples groupes de riverains à l’entretien de « leur » arbre ou groupe d’arbre.Le bois nécessaire pour construire ces jardinières pourrait provenir de forêts locales et être fabriqués par des scieries locales, ou par des ateliers animés par les habitants.Le terreau pourrait également être issu du recyclage des déchets organiques de la ville, les plants des pépiniéristes locaux. Les jardinières à la base de ces arbres pourraient également être agrémentées et agencées selon des besoins divers : bancs, supports de poubelle de recyclage, bacs de compostage, mur à dessins pour les classes associées, support d'information de quartier, d’œuvres de street art…
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