Hygiène et santé : aider les citoyens à se passer du tout-jetable

Alternatives lavables, produits faits soi-même sont dans l’imaginaire collectif parfois perçus comme « sales », « coûteux », et « chronophages », mais leurs avantages en termes de réduction des déchets, d’économie de budget des foyers et de bienfaits pour la santé ne sont pas négligeables ! La Métropole se doit d’informer et sensibiliser massivement à ces alternatives, de développer des solutions collectives, mais aussi de soutenir les producteurs locaux et les circuits-courts de textiles sanitaires réutilisables.

Rappel : La production en masse de déchets contribue directement au déreglement climatique. Brûler nos déchets (via des incinérateurs) génère inévitablement de fortes émissions de CO2. Pire encore, la mise en décharge, qui est toujours une réalité aujourd’hui en France, est l’une des principales sources d’émissions de méthane, un puissant gaz à effet de serre.

Nos rituels quotidiens d’hygiène et de nettoyage ont été bouleversés avec l’arrivée sur le marché des produits à usage unique. Qu’il s’agisse de la fraction papiers souillés (papiers absorbants, mouchoirs) ou de la fraction hygiénique (couches, serviettes hygiéniques, lingettes), ces derniers présentent un double problème.

En effet, non seulement leur composition est de plus en plus accusée de mettre en danger la santé des consommateur·rice·s, (substances chimiques)mais leur impact environnemental est également significatif.